Hier, j’ai rencontré mon enseignante associée du stage II afin que nous discutions du contenu de mes tableaux sur les principales pathologies rencontrées en milieu scolaire. Elle avait reçu le document 5 jours plus tôt, ce qui lui a permis de le consulter et de l’annoter au préalable.
Selon elle, les points forts de
mon travail sont la qualité des informations (elles sont bien résumées tout en
demeurant claires et précises) et les interventions proposées sont adaptées et
réalistes pour le milieu scolaire. Cependant, elle m’a expliqué que, pour
chaque pathologie présentée, je devais préciser qu’un diagnostic est
préalablement posé par l’orthopédagogue afin de concevoir un plan d’intervention.
Selon mon enseignante, il est important que les personnes qui utiliseront mon
tableau comprennent que si une de ces différentes pathologies se retrouve dans
notre classe, elle est accompagnée d’un plan d’intervention et il y a
habituellement présence d’aide particulière. S’il n’y a pas de plan
d’intervention, il faut demander une évaluation psychologique par un
professionnel dès le moindre soupçon de difficulté.
De plus, mon enseignante m’a informé
qu’il existe un document du MELS qui parle des différents niveaux de
différentiation. Les différents niveaux sont la flexibilité, l’adaptation et la
modification. Il faut prendre en considération ces trois niveaux de
différentiation dans l’intervention adaptée auprès d’un élève, car certaines
interventions qui concernent la modification ne peuvent être appliquées sans
une mention au plan d’intervention puisqu’elles modifient les critères
d’évaluation et les exigences. Voici une description qui résume chaque niveau
de différentiation tirée d’un document de la commission scolaire des
Hauts-Cantons sur la différenciation :
La flexibilité pédagogique est cette souplesse qui
permet d’offrir des choix planifiés à l’ensemble des élèves au moment des
situations d’apprentissage et d’évaluation. Elle s’adresse d’abord au groupe
d’élèves en général, non à un élève en particulier. Au quotidien, cette
souplesse ouvre la porte à toutes sortes de possibilités à proposer aux élèves,
tant sur le plan du choix de contenus différents (des lectures différentes, par
exemple), que sur le plan de structures diverses (travail individuel, en
équipe, collectif), de processus variés (différents degrés de guidance, entre
autres) et de productions diversifiées. Cette flexibilité permet de planifier
des situations d’apprentissage et d’évaluation où diverses options sont
proposées selon les rythmes, styles et niveaux cognitifs des élèves. Toutefois,
ces choix ne doivent modifier en rien le niveau de difficulté des tâches à
réaliser, les critères d’évaluation des compétences visées ou les exigences.
Les adaptations sont des ajustements ou aménagements des
situations d’apprentissage et d’évaluation qui ne viennent pas modifier ce qui
est évalué. Elles apportent un changement dans la façon dont se vivent ces
situations pour un élève ayant des besoins particuliers. Les adaptations
peuvent porter sur les procédures à suivre ou la manière de présenter
visuellement les textes, la façon de les disposer, par exemple en offrant des
textes plus aérés. Tout en permettant les ajustements ou aménagements
habituellement utilisés par l’élève, le contenu des situations demeure le même,
ainsi que les critères d’évaluation et les exigences. Les adaptations ne
doivent en aucune façon diminuer les exigences ou modifier ce qui est évalué. À
titre d’exemple, en géographie, permettre à un élève ayant des besoins
particuliers d’écouter le texte d’accompagnement ou les consignes relève d’une
adaptation.
Les modifications sont des changements dans les
situations d’apprentissage et d’évaluation qui touchent aux critères et aux
exigences d’évaluation pour un élève ayant des besoins particuliers. Le
niveau de difficulté des situations est, en conséquence, modifié. Lire les
consignes ou le texte à un élève au moment d’une évaluation en lecture est un
exemple de modification. En réponse aux besoins particuliers d’un élève, une
tâche allégée ou une situation différente de celle qui est proposée à
l’ensemble du groupe est un autre exemple de modification. Au moment de la
passation des épreuves ministérielles, aux fins de la sanction des études, de
telles modifications ne peuvent être apportées. (Commission scolaire des
Hauts-Cantons, 2006).
Pour voir le document complet –
Clique ici : Document sur les 3 niveaux de différentiation
En conclusion, mon enseignante a
ajouté une ou deux interventions par tableau ou en a modifié une pour qu’elle
soit plus précise. Je suis satisfaite du déroulement de notre rencontre, car
j’ai pris connaissance de documents et d’informations dont j’ignorais
l’existence, mais qui sont essentiels pour favoriser la différenciation. Bref,
faire ce travail fut très constructif. Je ne connais pas tout sur les pathologies,
mais je sais maintenant où chercher de l’aide et comment l’appliquer.
Que c'est intéressant! J'ai adoré ton billet!
RépondreSupprimerJe crois qu'on a trouvé le thème de notre kiosque! C'est ce que la lecture de ton billet m'a fait réaliser. En effet, tous nos sujets sont liés à l'importance de pratiquer la différenciation! Il faut donc que ça ressorte dans notre kiosque.