Comme convenu, j’ai fait analyser mon document
par une spécialiste. Mon enseignante de stage II, France Massicotte, a été
impressionnée par la concision de mon travail. Elle et moi sommes d’accord pour
dire que ce document sur les pathologies offre une aide rapide et opportune
pour les enseignants ayant besoin d’informations supplémentaires. Bien
évidemment, ce résumé n’offre aucun remède miracle, mais il peut être très
apprécié dans bien des situations.
Les mots écrits en rouge ne sont pas des erreurs,
mais plutôt les points supplémentaires apportés ou modifiés par mon enseignante.
Si vous l’imprimez, vous remettez le texte en noir et le tour est joué.
Document détaillant les
troubles fréquemment rencontrés en milieu scolaire et savoir comment intervenir.
Dans les écoles,
l’inclusion scolaire fait en sorte que de plus en plus de jeunes souffrant de
troubles ou de difficultés d’apprentissage se retrouvent en classe régulière. Je
me suis interrogée à savoir comment intervenir auprès de ces jeunes afin
d’offrir des interventions adaptées et favoriser leur intégration scolaire et
sociale. Voici cinq tableaux récapitulatifs sur les troubles fréquemment
rencontrés en milieu scolaire et savoir comment intervenir. Le Syndrome de
Gilles de la Tourette, la dysphasie ou troubles du langage, la dyslexie
(difficulté de lecture), la déficience intellectuelle légère et les troubles
anxieux seront abordés.
Tout d’abord, il
est essentiel de préciser que, habituellement, les pathologies rencontrées dans
le document sont toujours accompagnées d’un plan d’intervention adapté et
qu’une évaluation psychologique a été faite par un psychologue. En tant
qu’enseignant, il est important d’aller consulter le PIA et de prendre
conscience des différentes mesures qui sont mises en place dans l’environnement
du jeune afin de mieux intervenir et de bien comprendre la problématique.
Avant de faire
des interventions adaptées, il faut prendre connaissance des différents niveaux de
différentiation pédagogique qui sont la flexibilité, l’adaptation et la
modification. « La flexibilité pédagogique est cette souplesse qui permet
d’offrir des choix planifiés à l’ensemble des élèves au moment des situations
d’apprentissage et d’évaluation. Au quotidien, cette souplesse ouvre la porte à
toutes sortes de possibilités à proposer aux élèves, tant sur le plan du choix
de contenus différents, que sur le plan de structures diverses, de processus
variés et de productions diversifiées. Toutefois, ces choix ne doivent modifier
en rien le niveau de difficulté des tâches à réaliser, les critères
d’évaluation des compétences visées ou les exigences. » (Commission scolaire des Hauts-Cantons, 2006).
« Les
adaptations sont des ajustements ou aménagements des situations d’apprentissage
et d’évaluation qui ne viennent pas modifier ce qui est évalué. […] Les
modifications sont des changements dans les situations d’apprentissage et
d’évaluation qui touchent aux critères et aux exigences d’évaluation pour un
élève ayant des besoins particuliers. » (Commission scolaire des Hauts-Cantons,
2006)
De plus, les
solutions proposées dans ce document ne sont que des suggestions. Elles ne
constituent pas un remède miracle pour régler tous les problèmes. Chaque jeune
est différent et il faut savoir s’adapter. J’espère que
vous trouverez les informations pertinentes selon vos différents besoins. Bonne
lecture!
Syndrome
de Gilles de la Tourette
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Symptômes
Description
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- Présence de tics moteurs multiples et d’un ou plusieurs
tics vocaux. (Mouvement ou vocalisation involontaires qui se produisent
généralement de manière soudaine, rapide, récurrente et stéréotypée.)
- Les tics surviennent à de
nombreuses reprises au cours de la journée.
- La perturbation entraine une
souffrance marquée ou une altération significative du fonctionnement social,
professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
-L’enfant atteint du SGT peut
aussi rencontrer des difficultés d’écriture dues, soit à des problèmes
d’ordre « visuo-moteur » d’intégration, soit à une trop grande crispation sur
le crayon lors de l’écriture, soit à des tics touchant les membres supérieurs.
- 36 000 personnes atteintes au Québec,
dont 3 à 5 fois plus de garçons. Rejet par les pairs, faible estime de soi, sentiment
d’incompétence, isolement social, dépression, etc.
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Quoi
faire en classe
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Pour les enseignants :
- Renforcement positif.
- Modifier les devoirs et les
leçons afin de segmenter la tâche à réaliser (ex : demander oralement).
- Autoriser un secrétaire humain (un pair prend des
notes).
- Permettre de répondre à des tests informatisés.
- Évaluer sur l’effort et non sur la calligraphie.
- Permettre de répondre sur la feuille question plutôt que
sur la feuille réponse.
- Permettre l’utilisation d’un ordinateur portatif.
- Prévoir plus de temps pour les travaux, etc.
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Interventions
adaptées
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- Informer l’entourage et le reste de la classe des
manifestations possibles de cette maladie.
- Aménagement souple tout en demeurant ferme (ex. : aménagement
des horaires, des tâches).
- Fixer des buts à l’enfant et négocier avec lui un contrat
de travail.
- Ne pas essayer de faire disparaître les tics, mais
plutôt aménager des espaces et des temps qui permettront à l’enfant d’évacuer
ses tics dans un lieu protégé du regard des autres (bibliothèque, espace à
l’écart du groupe, etc.).
- Négocier des
règles de fonctionnement pour l’enfant et des adaptations relatives à l’usage
des aides.
- Placer l’élève en face de l’enseignant, loin de la porte
ou d’une fenêtre de manière à éviter les distractions visuelles.
- Interroger à l’oral plutôt qu’à l’écrit.
-
Toujours se référer au plan d’intervention afin de connaître le niveau de
différenciation adapté.
- Prendre
connaissance du dossier concernant l’aide particulière offerte à l’élève.
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Intégration
sociale
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- Il faut que l’enfant soit bien informé au sujet de sa
maladie.
- Aider à l’intégration dans le
milieu scolaire en diffusant de l’information aux collègues et aux autres
étudiants sur les caractéristiques de la pathologie.
- Difficulté à se faire des amis
et à les garder, isolement scolaire.
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À
éviter
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À éviter les facteurs qui
augmentent l’anxiété, le stress, l’excitation, la frustration, la fatigue,
etc.
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Ressources
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Association québécoise du
syndrome de La Tourette:
Fondation canadienne du syndrome
de La Tourette:
Orphanet:
Centre d’étude sur les troubles compulsifs
obsessifs et les tics:
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Dysphasie
ou troubles du langage
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Symptômes
Description
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La dysphasie est une dysfonction
cérébrale au niveau de la zone du langage qui apporte des limitations
importantes au plan de la discrimination des sons, de l’orientation
temporelle, du développement du langage et de la parole.
Il existe 6 types de syndromes
dysphasiques dont les 2 plus fréquentes sont:
- Verbale (bonne compréhension,
mais s’exprime mal, incapacité à organiser et à produire les mouvements
articulatoires)
- Déficit de production
phonologique : (bonne compréhension, mais inintelligible, syntaxe et
grammaire perturbée, manque des mots, etc.)
- Pratiquement
toujours accompagné d’un plan d’intervention pour nous guider.
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Quoi
faire en classe
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- Assoir l’élève à l’avant de la
classe.
- Constance : Présentation
et déroulement stable, similaire dans les activités, attentes toujours
égales, constances dans les interventions.
- Rigidité : Façon de
travailler qui nous convient et qui convient à l’enfant. La maintenir, se
donner un cadre de travail.
- Démonstration : L’enfant
sait alors ce qu’on lui demande, ce qu’il a à faire, et connaît le résultat.
- Répétition : L’enfant prend
des informations pertinentes et les mémorise plus facilement.
- Planification autant à court
terme et à long terme.
(Grâce à ces principes, on permet
à l’enfant de mieux comprendre (repère), de savoir anticiper, de réagir et de
répondre adéquatement, de valoriser son image, d’apprendre de nouvelles
notions, de généraliser ses apprentissages).
- Spécifier à quoi servent les
apprentissages en donnant des exemples concrets de leur utilisation dans la
vie quotidienne.
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Interventions
adaptées
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- Aérer le plus possible les
documents à lire et utiliser une bonne grosseur de caractères et favoriser une
police facile à lire.
- Revenir sur ce qui a été fait
aux cours précédents en abordant des liens avec la matière actuelle.
- Situer l’élève dans le temps et
favoriser son organisation de travaille.
- Adapter les évaluations en lien
direct avec la limitation fonctionnelle. Par exemple, morceler les consignes
en étapes, répondre aux questions à développement avec le droit aux notes de
cours, utiliser peu de mots et des mots simples pour expliquer les consignes,
etc.
- Synthétiser à la fin de chaque
apprentissage ou activité ce qui est à retenir (assurer le transfert des
apprentissages.)
- Utiliser le moins de mots
possible pour expliquer une notion, un apprentissage. Morceler le travail à
exécuter et les consignes à suivre.
-
Toujours prendre en compte le dossier de l’enfant pour connaître le problème
et mieux intevenir.
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Intégration
sociale
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- L’aider à acquérir de bonnes
habiletés sociales (ils ont souvent des difficultés au plan de leurs
relations avec les autres).
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À
éviter
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- Les exposés magistraux longs et
complexes.
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Ressources
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Association dysphasie (téléphone
: 450-937-3670, sans frais : 1-855-937-3670)
Courriel : info@dysphasieplus.com
Association québécoise de la
dysphasie : Maurice et Centre-du-Québec (téléphone : 819
840-4614)
Courriel : dysphasie.mauricie.cdq@gmail.com
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Dyslexie
(difficulté de lecture)
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Symptômes
Description
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La dyslexie est un trouble
spécifique de la lecture qui touche de 8 à 12 % de la population, dont
l’origine est neurologique et la cause génétique.
La dyslexie phonologique (80%
des dyslexiques) s’observe par des difficultés très importantes à traduire
les graphèmes (lettre) en phonèmes (son). Erreurs dans l’ordre des lettres
d’une syllabe (bal pour bla), mélange entre les lettres qui sont proches
(p/b, b/d, a/o, u/n, s/z, etc.).
La dyslexie lexicale (10%
des dyslexiques) se traduit par de grandes difficultés à reconnaître les mots
globalement ainsi que par un accès limité au sens du texte. L’attention de
l’enfant est entièrement centrée sur le déchiffrage des lettres et des
syllabes et il ne comprend pas ce qu’il lit (Béliveau, 2007).
Pour bien identifier la dyslexie,
il faut éliminer les autres hypothèses qui pourraient causer des difficultés
à l’élève par une évaluation psychologique. Des indices peuvent nous mettre
la puce à l’oreille : on note des difficultés à évoquer certains mots
pourtant bien connus, difficulté à apprendre le nom des lettres et à les
écrire dans le bon ordre, difficulté à mémoriser les mots, difficulté à
exprimer ses idées, difficulté à bien comprendre les consignes, difficulté à
s’organiser, retard de langage, etc. (Béliveau, 2007)
-
Demander une évaluation par l’orthopédagogue dès les premières difficultés
s’il n’a pas de PIA.
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Quoi
faire en classe
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** Demander une évaluation dès les
premiers signes de difficultés d’apprentissage. L’orthopédagogue peut vous
aider à mettre en place des moyens pédagogiques dans la classe.
- Assoir l’élève à l’avant pour
limiter les sources de distraction et faciliter la concentration.
- S’assurer que l’élève à bien
compris les consignes avant de se mettre à la tâche.
- Lui apprendre à s’organiser
dans le temps et dans l’espace pour travailler. Au besoin, s’organiser avec
des codes de couleurs. L’encourager à surligner, à écrire, à se faire des
dessins pour mieux comprendre ses textes.
- Annoncer de quoi il sera
question avant de débuter la leçon (situer l’enfant dans un contexte général)
afin que ce qu’il apprend prenne du sens.
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Interventions
adaptées
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- Offrir de l’aide spécialisée et
individualisée à l’élève pour l’apprentissage de stratégies compensatoires
(ex. : schématisation, visualisation, moyens mnémotechniques, la
répétition, etc.)
- Faire un examen à l’oral plutôt
qu’à l’écrit selon les besoins de l’élève.
- Réduire la somme de travail à
l’école ou à la maison pour qu’il puisse réussir ce qu’il est en mesure
d’accomplir.
- Lui permettre d’utiliser
l’ordinateur pour la production de travaux.
- Au besoin, lui offrir plus de
temps pour accomplir une tâche
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Intégration
sociale
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- L’aider à acquérir de bonnes
habiletés sociales (ils ont souvent des difficultés au plan de leurs
relations avec les autres.
- Expliquer clairement à la
classe et à l’élève qu’un trouble d’apprentissage n’est pas une question
d’intelligence (montrer avec des personnalités qui ont eu le même problème :
Einstein, Spielberg…)
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À
éviter
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- Le pénaliser pour ses fautes d’orthographe dans les
matières autres que le français. Cela ne fera que le décourager davantage.
- Diminuer le temps de lecture de
l’enfant à lire à haute voix (ex : 1 phrase au
lieu d’un paragraphe comme les autres élèves à diminuer la quantité.)
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Ressources
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CENTAM – Clinique d’évaluation
neuropsychologique et des troubles d’apprentissage de Montréal
(Téléphone : 514-528-9993 ou sans frais 1-877-628-9993) http://www.centam.ca/dyslexie.html
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Déficience
intellectuelle légère
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Symptômes
Description
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« Le retard mental est une
incapacité caractérisée par des limitations significatives du fonctionnement
intellectuel et du comportement adaptatif. Cette incapacité survient avant
l’âge de 18 ans » (Goupil, 2007).
Quotient intellectuel inférieur à
70 (la moyenne de la population normale est de 100).
Les causes de la déficience
intellectuelle peuvent être dues à l’hérédité (altération des gènes), à des
facteurs prénataux (alcoolisme fœtal, consommation de tabac et de drogues
durant la grossesse), à des facteurs périnataux (manque oxygène à la
naissance, naissance prématurée), à des facteurs environnementaux, etc.
- À l’école, ces enfants ont des
difficultés à résoudre des problèmes, à comprendre et à apprendre à travers
les actions qu’ils effectuent. Ils ne parviennent pas à produire certaines
déductions. Ils ont du mal à prendre en compte leurs erreurs et les ressentent
fréquemment comme des fautes.
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Quoi
faire en classe
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- Simplifier la tâche
- Favoriser l’expérimentation et
la découverte par l’élève.
- Proposer des tâches
significatives ayant une retombée utile, fonctionnelle et immédiate.
- Souligner davantage les progrès
et les réussites.
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Interventions
adaptées
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- Si on a
des soupçons de DI, demander une évaluation auprès du psychologue de l’école.
- Selon
les conclusion de l’évaluation, adapter le niveau de différenciation selon
ses besoins.
- Interventions spécialisées
auprès des personnes diagnostiquées pour prévenir la détérioration du
fonctionnement.
- Offrir un
modèle (modélisation, guidage, etc.)
- Permettre
plus de temps pour la réalisation de tâches (respecter le temps de latence
plus long et attendre que la tâche soit effectuée avant d’en proposer une
autre.)
- Meilleure
compréhension des informations communiquées visuellement que verbalement.
- Intégrer des
informations en utilisant des supports visuels comme des illustrations, des
gestes, des symboles, des images, des mots écrits. (ex : utiliser des
indices visuels comme support explicatif)
- Annoncer
systématiquement chaque changement à l’avance.
- Établir un
contact visuel et personnalisé avant de communiquer une directive.
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Intégration
sociale
|
- Prévoir un plan de transition à
long terme pour faciliter le passage de l’élève de l’école primaire à
secondaire, de l’école secondaire à la vie adulte et assurer une continuité.
- La communication entre les
différents intervenants et les différents milieux de vie est primordiale.
- Accroître l’autonomie et la
responsabilité de l’enfant dans les activités quotidiennes.
- Développer et pratiquer avec
lui des attitudes appropriées pour mieux entrer en contact et en relation
avec les autres.
- Créer le sentiment
d’appartenance à un groupe sécurisant, de par les règles de vie communes qui
y sont instaurées
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À
éviter
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- Les situations
d’incompréhension : Ne pas laisser le jeune qui ne comprend pas sans
aide. Il peut se sentir dépassé et peut avoir alors tendance à se retirer de
l’activité ou à se comporter de façon mal adaptée en s’opposant, en
dérangeant les autres, etc.
- Les enfants présentant un retard mental ont des
difficultés à prendre en compte la nouveauté, l’anormal, l’imprévu (avertir à
l’avance des nouveautés pour qu’il se sente prêt).
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Ressources
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CRDI – Centre de réadaptation en
déficience intellectuelle de Québec (Téléphone :
418 683-2511)
infocrdiq@ssss.gouv.qc.ca |
Troubles
anxieux
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Symptômes
Description
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- Peurs, inquiétudes souvent
démesurées face à des situations, des choses ou de façon généralisée. Souvent
impression d'un grand danger. L’anxiété n’a pas de cause unique. Elle est
plutôt déclenchée par une association et la somme de facteurs physiques (biologiques)
et environnementaux (agents de stress).
- Symptôme : Tension,
douleurs dorsales ou lombaires, malaises cardiaques, palpitations, douleurs
thoraciques, peur par anticipation, troubles du sommeil, difficultés de
concentration.
- Se manifeste une insécurité
importante, se questionne continuellement, développe peu ou pas ses relations
sociales (a des difficultés dans ses relations affectives avec les autres),
se réfère à l’adulte constamment.
|
Quoi
faire en classe
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- Aider le jeune à faire le lien entre
ses comportements ou ses symptômes physiques l’anxiété (mettre des mots, des
mots/images sur la peur et trouver des moyens pour intervenir).
- Placer l’élève à l’avant de la
classe ou près d’un élève avec qui il se sent bien.
- Utiliser un ton de voix doux et une attitude
chaleureuse. Lorsqu’il est anxieux, ne pas lui mettre de la pression
supplémentaire et lui accorder un temps de décompression.
- Clarifier nos attentes dès le
départ et demeurer constant.
- Lui donner des consignes Alpha,
car les Bêta peuvent augmenter son anxiété.
- Faire prendre conscience des
mécanismes d’évitement.
- Normaliser et dédramatiser.
- Désensibilisation
progressive : Se fixer des défis (petits au début) et se préparer un
plan de désensibilisation progressif (ex. : métaphore de l’escalier (une
marche à la fois)).
- Récompenser les réussites.
- Encadrer l’enfant dans l’espace
et dans le temps.
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Interventions
adaptées
|
- Avoir des règles et des routines claires et stables tant
à l’école qu’à la maison.
- Écrire les règles et les mettre à la vue (prévoir des
conséquences en fonction des manquements).
- Prévoir de scénarios sociaux (procédure à suivre).
- Situer son anxiété sur une échelle d’intensité après
l’avoir construite avec lui.
- Séquences d’intervention prévisibles : Protocole
adapté aux enfants anxieux qui prévoit plusieurs étapes avant la conséquence.
(Carton vert, jaune, rouge et ensuite conséquence).
- Bien clarifier l’horaire de la journée.
- Enseigner à l’enfant à maîtriser sa peur, enseigner les
habiletés d’autocontrôle (trouver des trucs et des techniques afin de se
calmer : relaxation, dessins des peurs, etc.).
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Intégration
sociale
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- Lorsque survient un accident (ex. :
chicane avec un ami, gaffe, mauvaise note, etc.), tenter de l’aider à mettre
des mots sur ses émotions en les lui nommant.
-Enseigner les habiletés sociales
à l’enfant.
|
À
éviter
|
- Éviter les reproches, surtout
les critiques personnelles.
- Éviter de lui mettre la
pression (anxiogène)
- Surcharger l’élève (une étape à
la fois)
- L’anxiété
peut entraîner des troubles de comportement ou d’apprentissages. Éviter
l’escalade.
|
Ressources
|
Association / Troubles Anxieux du
Québec
514.251.0083
|
Bibliographie :
● Syndrome de Gilles le Tourette :
● Dysphasie :
TOUZIN, Monique. Et LEROUX, Marie-Noëlle. (2011). 100 idées pour venir en aide aux enfants
dysphasiques. Édition Ton Pousse, Paris
● Dyslexie :
BÉLIVEAU, Marie-Claude. (2007). Dyslexie et autres maux d’école : Quand
et comment intervenir. Montréal : Éditions du CHU Sainte-Justine, 288
pages.
● Déficience intellectuelle :
GOUPIL, Georgette. (2007). Les élèves en difficulté d’adaptation et d’apprentissage 3e édition.
Montréal : Gaëtan Morin éditeur.
Gaudet, Paul (2008). Notes d’accompagnement pour le cours
EEI-1017. Téléchargeable sur le site web du cours de cours.
● Anxiété :
TRUDEAU, Hélène. DESROCHERS, Céline. TOUSIGNANT, Jean-Louis.
(1997). Et si un geste simple donnait des
résultats : Guide d’intervention personnalisée auprès des élèves. Chenelière/McGraw-Hill.
ROYER, Égide. (1994) L’indiscipline
en classe, Une approche positive pour les enseignants. La Corporation École et
Comportement E.R.
Commission scolaire des Hauts-Canton (Commission scolaire de
St-Hyacinthe) Trois formes d’aide à l’élève :
des interventions différenciées pour la réussite de l’élève. 2006.
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