samedi 27 octobre 2012

La différenciation pédagogique

Afin de mieux connaître mon sujet, j'ai d'abord effectué  une recherche documentaire sur celui-ci et j'ai conservé toutes les idées intéressantes. Voici les deux ouvrages que j'ai analysé pour commencer :



DISTISHEIM, Mona. « C’est en écrivant qu’on apprend à écrire » Vie pédagogique 67, mai-juin 1990, p. 13.
La différenciation pédagogique. Site web consulté le 22 octobre à partir de la page : http://www.ladifférenciation pédagogique.com

 
Voici les informations importantes que j'en ai retirées et que je considère utiles pour m'aider à adapter des situations d'apprentissage dans le futur :
 
Les exemples d’interventions que j’aimerais fournir ici sont tirés de la revue Vie pédagogique et concernent l’apprentissage de l’écriture. Rappelons qu’un  apprentissage aussi complexe et ardu que celui de la communication écrite nécessite une motivation intrinsèque et un réel désir de s’exprimer de la part de l’élève. Parfois, il arrive que des élèves allophones, par exemple, ou des enfants aux prises avec des troubles d’apprentissage en français, soient dégoûtés de l’écriture et n’y éprouve plus aucun plaisir suite à une succession d’échecs. Traduire sa pensée en français est une difficulté qui peut paraître insurmontable pour un nouvel arrivant dont le vocabulaire est restreint et dont la langue maternelle emploie des structures syntaxiques différentes de celles de sa société d’accueil. Il en sera de même pour un jeune dysphasique. L’enfant qui vit cette situation ne pourra peut-être communiquer qu’avec des signes ou des mots isolés, ce qui sera laborieux et décourageant pour lui.




Un conseil que Mona Ditisheim nous prodigue dans son article est celui d’adopter la technique de la dictée à l’adulte. Elle nous propose de prendre sous dictée les textes des élèves en difficulté et de les leur rendre déjà « dactylographiés, beaux, prêts à être montrés, diffusés. »[1] Pour le cas de l’enfant qui ne communique encore qu’avec des mots isolés ou des signes, le processus est similaire, mais alors l’enseignante devra s’efforcer de comprendre ce que l’enfant veut dire ou souhaite exprimer et de le transcrire sur papier. Imaginez le plaisir qu’un enfant aura à voir ses idées présentées clairement, sans qu’aucune faute ne vienne troubler la lecture! Leur désir de renouveler l’expérience est immédiat, selon Mme Ditisheim. Elle explique également qu’il existe une panoplie d’interventions destinées à contrer le manque d’assurance des élèves face à l’écriture. Par exemple, après avoir employé la méthode précédemment décrite, l’enseignant peut augmenter ses exigences ou ajouter des contraintes en s’assurant que la motivation de l’élève demeure stable :

1.             « Je prends la moitié de ton texte sous dictée, tu écriras la suite tout seul ; après, je corrigerai les fautes et dactylographierai ton texte pour qu’il soit parfait ».

Ou encore, lorsqu’un élève est bloqué face à une page blanche :

2.             « Dicte-moi la prochaine phrase, après ça ira mieux, tu verras. »

Et si les problèmes d’orthographe de votre élève le coupent dans son élan ou suscitent des commentaires négatifs? 

3.             « Allez, ton prochain texte, tu me le dictes, c’est moi qui l’écrirai, sans faute! »[1]

Pour résumer cette série d’idées sur les interventions en contexte d’écriture (phase de rédaction dans un projet), soulignons que faire de la différenciation pédagogique, c’est être capable de passer par-dessus nos exigences lorsque cela s’avère nécessaire. Ajuster nos critères et donner la poussée qu’il faut à un enfant. Cela ne nuira pas à son apprentissage. Au contraire, ces interventions le garderont dans une zone de développement optimal et lui donneront suffisamment de confiance en lui pour persévérer, sachant qu’il est à la hauteur de la tâche.

Sur le site Web La différenciation pédagogique[2], des interventions importantes sont mentionnées concernant la différenciation dans les leçons et devoirs et dans les activités quotidiennes. En effet, pour le premier point, les élèves bénéficient d’une certaine adaptation individuelle dans leurs devoirs, que ce soit pour que ceux-ci représentent un défi raisonnable pour eux ou pour aller plus loin dans une compétence.
Pour ce qui est des activités quotidiennes, faire des activités interclasses en lecture ou dans d’autres manières est une excellente manière d’aller chercher un défi optimal pour chacun.



 
[1] DISTISHEIM, Mona. « C’est en écrivant qu’on apprend à écrire » Vie pédagogique 67, mai-juin 1990, p. 13.
[2] http://www.ladifférenciation pédagogique.com

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