Pour prendre connaissance de l'ensemble de toutes les actions posées depuis l'amorce de cette démarche de développement professionnel dans le cadre du cours PPG 1021 (02) - Identité professionnelle : les défis, parcourez le calendrier suivant. Les actions sont répertoriées entre les mois de septembre et de décembre. Pour visualiser les actions posées qui ne sont pas dans le mois en cours, changez de mois en cliquant sur les boutons sur lesquels sont illustrés des flèches blues (mois antérieur à gauche et mois ultérieur à droite). Enfin, pour consulter la description d'une action, cliquez sur son libellé dans la case du calendrier dans laquelle elle figure.
Les Caméléons complémentaires de l'Amazonie sont heureux de vous accueillir dans leur univers coloré. Créées dans le cadre du cours PPG 1021 - Identité professionnelle II : les défis, ces pages recensent l'ensemble des travaux et des réflexions qui découlent de notre plan d'action visant l'amélioration des compétences professionnelles 5, 6 et 7.
mercredi 31 octobre 2012
Rencontre de famille de caméléons
Aujourd’hui, nous avons fait le
point sur nos démarches avec Mme Bélair. Nous avons entre autres discuté de notre
plan d’action révisé et de notre blogue.
Avant la rencontre, j’avais
certaines craintes concernant le fait de ne pas être sur la bonne voie dans mes
démarches. Je suis heureuse de constater que Mme Bélair trouve intéressants les
différents chemins que nous avons pris et à quel point, même si c’est en partie
un travail individuel, nous participons tous à l’élaboration du travail des
autres. D’ailleurs, à la suite de la rencontre, j’ai réfléchi sur ma démarche
personnelle. J’ai fait le point où j’en étais rendue à mi-parcours et les
étapes restantes que je devrai accomplir d’ici la fin. J’ai également réalisé à
quel point l’équipe travaille en harmonie. On s’entraide pour trouver des
sources et du matériel, on s’aide à bâtir nos questions et nos réponses, on
s’interroge mutuellement, etc. Nous construisons nos compétences à l’aide des
recherches et des avancements des autres.
Je suis étonnamment surprise de
l’avancement de chacun dans son processus. Déjà la semaine prochaine, je vais
avoir terminé mon tableau récapitulatif des cinq pathologies les plus
couramment rencontrées en classe et je serai en processus avec mon enseignante
de stage II afin de m’assurer que les interventions proposées sont réalistes et
adaptées à la réalité de la classe. De son côté, Glorianne a déjà terminé le compte-rendu
de son premier atelier de gestion de classe et attend avec impatience le
deuxième, Mathieu rencontre son enseignante pour clore le processus de bilan
des acquis. Nous en discuterons à la prochaine rencontre afin que nous soyons tous
outillés. Sabrina rencontre Lise-Anne St-Vincent mardi prochain et nous allons
discuter des réponses de son entrevue sur le plan d’intervention mercredi lors
de notre rencontre et, finalement, Anne-Marie va nous présenter les
interventions adaptées qu’elle a apportées à une planification et nous en
débattrons.
Après la rencontre avec Mme
Bélair, nous nous sommes réunis en équipe afin d’aider Sabrina à concevoir des
questions en vue de son entrevue avec Lisa-Anne St-Vincent sur le plan
d’intervention. Je m’interroge beaucoup sur le sujet et j’ai aimé partager mes
interrogations avec l’équipe. Malheureusement, je devais assister à la rencontre,
mais un rendez-vous de dernière minute m’en empêche. Par contre, puisque
Sabrina va enregistrer l’entrevue à l’aide d’un magnétophone, je pourrai
écouter l’entrevue intégrale.
Je suis satisfaite du point où
nous en sommes. J’espère que notre équipe demeurera sur la bonne voie jusqu’à
la toute fin. Après tout, nous sommes les caméléons complémentaires de
l’Amazonie. Nous pouvons nous adapter à n’importe quelle situation et changer
de couleur à notre convenance!
mardi 30 octobre 2012
Retour sur le Sommet des Caméléons
Les Caméléons ont fuit momentanément leur jungle aujourd'hui pour rencontrer Madame Bélair, leur gourou.
En ce qui me concerne, j'ai apprécié les échanges qui ont fructifié autour de la rencontre. Les questions et les commentaires de Madame Bélair m'ont permis de considérer nos différents projets sous un nouvel angle. Au terme de notre rendez-vous - qui constituait à lui seul un accomplissement de plus dans ce processus d'apprentissage -, j'ai pu saisir, d'une part, l'importance de l'engagement à la fois individuel (pour la description des actions posées à chacune des étapes et pour l'analyse réflexive des retombées dans la perspective de développement de la compétence travaillée), et d'autre part collectif, en ce qui a trait au soutien apporté aux autres membres de la tribu des Caméléons complémentaires de l'Amazonie.
Après notre entretien avec Madame Bélair, nous nous sommes arrêtés pour faire le point sur la progression de chacun: Anne-Frédérique nous présentera ses fiches la semaine prochaine. Quant à Sabrina, nous avons révisé ses questions pour son entrevue avec Madame Lise-Anne Saint-Vincent relativement à l'orchestration d'un plan d'intervention dans le quotidien de l'enseignant. Elle réalisera l'entrevue quelques heures avant notre prochaine rencontre d'équipe. Nous ferons le retour le jour même. Pour ma part, je livrerai lors de la rencontre prévue mardi prochain la seconde version de travail du produit tangible après le déroulement de la dernière séance de travail en classe ce vendredi. Nous en ferons ensemble l'analyse. De son côté, Glorianne nous présentera ses résumés alors que Anne-Marie devra prendre le temps de clarifier avec nous certains aspects de ses travaux.
Je dois dire que j'ai particulièrement apprécié collaborer au projet de Sabrina et partager mon point de vue et mes expériences avec celles des autres Caméléons. C'est ainsi que nous pouvons notamment clarifier nos perceptions et nos connaissances. J'ai bien hâte d'écouter son entretien avec Madame Saint-Vincent.
À la semaine prochaine les Caméléons,
Mathieu
Mon cheminement personnel (calendrier).
Voici un tableau récapitulatif de
toutes mes démarches personnelles et celles de l’équipe depuis le début du
processus. Ce dernier prend la forme d'un calendrier afin que vous puissiez suivre mon évolution dans le temps. Tout au long de la session, je vais ajouter mes actions concrètes
afin de démontrer mon cheminement dans le processus d’apprentissage.
Mon cheminement sous
forme de calendrier
|
|
Septembre
|
18 – J’ai conçu ma roue socratique avec les 3 compétences que je
compte travailler en vue du stage III (compétences 5 – 6 – 7).
25 – Formation des équipes avec des personnes qui partageaient les
mêmes compétences que nous.
Conception du plan d’action
provisoire (composantes, actions et échéance) en vue du carrousel.
|
Octobre
|
2 – Carrousel ayant pour but de partager les plans d’action mis en
place afin de développer les composantes ciblées. Inspiration auprès des autres
équipes.
Création
d’un groupe facebook en équipe afin de faciliter les échanges.
9 – Rencontre d’équipe afin de faire le point sur notre plan
d’action en fonction des idées reçues lors du carrousel.
Correction
du plan d’action. Nous avons déterminé en équipe les actions plus en détail
et les moyens utilisés pour chaque composante.
10 –Discussion avec Paul Gaudet (enseignant en intervention auprès
des élèves en difficulté) concernant les pathologies les plus couramment
rencontrées en classe. Nous en avons déterminé cinq.
11 –J’ai fait une recherche sur les cinq pathologies. Présentation
d’un premier tableau complété à l’équipe afin d’avoir leurs commentaires.
Présentation sous forme de tableau récapitulatif acceptée.
15 – Création du blogue de l’équipe des caméléons :
17 – J’ai assisté au midi pratique sur la gestion de classe de
Francesca Sinotte. Par la suite, Glorianne et moi nous sommes rencontrées
afin de faire un bilan de la rencontre afin l’aider dans l’écriture de son
compte-rendu pour sa compétence.
20 – J’ai contacté mon enseignante de stage II. Elle sera ma
personne-ressource afin discuter du travail et des améliorations à apporter.
23 – J’ai continué à faire mes recherches et j’ai rempli mes
tableaux sur les pathologies. J’en suis à 4 de compléter sur 5.
30 – Rencontre de famille avec Mme Bélair. Nous avons fait le point
sur les démarches entreprises afin de réaliser le plan d’action et sur le
blogue.
Rencontre
d’équipe afin d’aider à concrétiser les actions entreprises par les membres
de l’équipe. Mise au point sur le processus.
|
Novembre
|
2 – J’ai envoyé mon travail sur les pathologies terminé à mon
enseignante de stage II pour qu’elle le consulte et me donne ses
recommandations.
6 – Rencontre d'équipe à la place du cours. Nous en avons appris
beaucoup au sujet du bilan des acquis de Mathieu, nous avons écouté
l'entrevue de Sabrina avec Lise-Anne St-Vincent sur les PIA et nous en avons
longuement discuté. Nous avons parlé de nos apprentissages et de la présentation
du produit final lors des kiosques au 10e cours.
7 – Rencontre avec ma personne-ressource (enseignante associée de
stage II) afin discuter du travail et des améliorations à apporter. Mon
action est terminée et je l’ai présentée à l’équipe.
9 – J’ai participé à l’entrevue réalisée par Sabrina sur les plans d’intervention
avec le spécialiste Paul Gaudet. Ce fut très enrichissant. J’ai aimé
participer, car j’ai pu également poser mes propres questions.
14 – J’ai assisté à un 2e midi pratique sur la gestion
de classe donné par Francesca Sinotte. Par la suite, Glorianne et moi nous
sommes rencontrées afin de faire un bilan de la rencontre afin l’aider dans
l’écriture de son compte-rendu pour sa compétence.
20 – Rencontre d'équipe à la place du cours. Nous préparons les
derniers préparatifs avant la présentation du kiosque. Nous mettons une
dernière fois tout en commun pour prendre connaissance du cheminement de
chacun.
23 – Le grand jour est arrivé. Présentation des kiosques
|
Rencontre de Caméléons aujourd'hui!
Aujourd'hui, nous rencontrons Mme Bélair pour faire le point sur notre plan d'action, notre blogue et notre épopée amazonienne en général! Espérons que nous sommes sur la bonne voie. Par la suite, nous ferons une rencontre de Caméléons pour échanger sur chacune des actions entreprises, pour nous informer, nous mettre à jour et nous entraider.
Vive les Caméléons complémentaires!
Rebonjour. J'ai cru qu'il serait intéressant d'ajouter un commentaire à propos du déroulement de la journée.
Pendant la rencontre avec Mme Bélair, chaque Caméléon a pu lui décrire son plan d'action et la page de son blogue. J'ai été heureuse d'apprendre que nous sommes sur la bonne voie. Toutefois, nous avons réalisé que nous devions laisser des traces de nos actions et de nos réflexions sur le blogue. J'avais déjà écrit quelques articles qui faisaient état de mon cheminement, mais j'ai décidé de créer un calendrier qui regrouperait ce cheminement en un article.
Pour ce qui est de notre rencontre, j'avais déjà informé mes consœurs et confrères Caméléons du bon départ que mon épopée avait eu! Nous avons ainsi pu échanger et aider ceux qui le souhaitaient.
dimanche 28 octobre 2012
Possibilités de différenciation selon quatre aspects des situations d’apprentissage et d’évaluation
Voici un cadre de référence pour l'évaluation publié en 2006 par le Ministère de l'Éducation. J'y ai trouvé de très, très nombreuses idées de différenciation pour adapter ma situation d'apprentissage et pour en bâtir de nouvelles... à vous de laisser aller votre imagination et d'adapter vos planifications grâce à cet outil précieux !
Contenus
·
Textes variés.
·
Sujets différents liés à la compétence
à développer.
·
Recherches sur des contenus
disciplinaires différents.
·
Problèmes divers liés aux domaines
généraux de formation.
·
Textes dont le niveau de difficulté
est moindre.
|
Productions
·
Différents types de produits :
affiche, présentation orale, organisateur graphique, etc.
·
Différents moyens de présentation :
ordinateur, enregistrement audio, écriture, etc.
·
Différents moyens d’évaluation :
grilles variées, etc.
·
Tâches exécutées avec un ordinateur
sans correcteur grammatical ou orthographique, au besoin.
·
Tâches moins nombreuses et moins
longues.
|
Processus
·
Différentes modalités de participation
de l’élève à l’évaluation.
·
Variété d’outils : matériel de
manipulation, ordinateur, référentiels visuels, etc.
·
Différentes façons d’évaluer :
grilles, entrevues, etc.
·
Écoute de la situation d’évaluation
sur bande sonore.
·
Réaménagement du texte : utilisation
de gros caractères, aération des textes, etc.
·
Soulignement des mots ou phrases-clés
dans les consignes
·
Lecture des consignes ou du texte
(évaluation autre que la lecture)
·
Lecture des consignes ou du texte à
l’occasion d’une évaluation en lecture.
·
Transcription mot pour mot des idées
de l’élève par un scripteur (si la compétence évaluée ne porte pas sur
l’écriture).
|
Structure
·
Travail individuel, en dyade, en
équipe, collectif (selon les exigences de la situation).
·
Utilisation de coins ateliers, place
privilégiée dans la classe (près de l’enseignant, loin des sources de
distraction, etc.)
·
Utilisation d’un autre local.
·
Modification, au besoin, de l’horaire
prévu pour l’ensemble du groupe : répartir la tâche sur plusieurs périodes;
la faire le matin plutôt que l’après-midi ou durant une journée pédagogique; accorder
plus de temps; permettre des pauses supplémentaires, etc.
|
[1]
L'évaluation des apprentissages - Cadre de référence (version 2006) Ministère
de l’Éducation, du Loisir et du Sport, 2006 - chapitre 2, pp. 23 et 25-37.
Adapter l'évaluation
Le Ministère de l’éducation reconnaît qu’il est essentiel
d’adapter les épreuves et leur administration dans le cas de certains élèves
ayant des difficultés particulières. L’important est de prendre toute décision
dans le meilleur intérêt de l’élève et de lui donner, ainsi, l’occasion de
faire la démonstration de ses apprentissages. Toutefois, il demeure clair que
les exigences ne peuvent ni ne doivent être modifiées. Par exemple, l’utilisation
d’un outil d’aide à l’écriture pour un élève atteint de dyslexie ne posera
aucun problème si la compétence évaluée n’est pas l’écriture.[1]
samedi 27 octobre 2012
La différenciation pédagogique
Afin de mieux connaître mon sujet, j'ai d'abord effectué une recherche documentaire sur celui-ci et j'ai conservé toutes les idées intéressantes. Voici les deux ouvrages que j'ai analysé pour commencer :
DISTISHEIM, Mona. « C’est en écrivant qu’on apprend à écrire » Vie pédagogique 67, mai-juin 1990, p. 13.
La différenciation pédagogique. Site web consulté le 22 octobre à partir de la page : http://www.ladifférenciation pédagogique.com
Voici les informations importantes que j'en ai retirées et que je considère utiles pour m'aider à adapter des situations d'apprentissage dans le futur :
Les
exemples d’interventions que j’aimerais fournir ici sont tirés de la revue Vie pédagogique et concernent
l’apprentissage de l’écriture. Rappelons qu’un
apprentissage aussi complexe et ardu que celui de la communication
écrite nécessite une motivation intrinsèque et un réel désir de s’exprimer de
la part de l’élève. Parfois, il arrive que des élèves allophones, par exemple,
ou des enfants aux prises avec des troubles d’apprentissage en français, soient
dégoûtés de l’écriture et n’y éprouve plus aucun plaisir suite à une succession
d’échecs. Traduire sa pensée en français est une difficulté qui peut paraître
insurmontable pour un nouvel arrivant dont le vocabulaire est restreint et dont
la langue maternelle emploie des structures syntaxiques différentes de celles
de sa société d’accueil. Il en sera de même pour un jeune dysphasique. L’enfant
qui vit cette situation ne pourra peut-être communiquer qu’avec des signes ou
des mots isolés, ce qui sera laborieux et décourageant pour lui.
Un conseil que Mona Ditisheim nous prodigue dans son article est celui d’adopter la technique de la dictée à l’adulte. Elle nous propose de prendre sous dictée les textes des élèves en difficulté et de les leur rendre déjà « dactylographiés, beaux, prêts à être montrés, diffusés. »[1] Pour le cas de l’enfant qui ne communique encore qu’avec des mots isolés ou des signes, le processus est similaire, mais alors l’enseignante devra s’efforcer de comprendre ce que l’enfant veut dire ou souhaite exprimer et de le transcrire sur papier. Imaginez le plaisir qu’un enfant aura à voir ses idées présentées clairement, sans qu’aucune faute ne vienne troubler la lecture! Leur désir de renouveler l’expérience est immédiat, selon Mme Ditisheim. Elle explique également qu’il existe une panoplie d’interventions destinées à contrer le manque d’assurance des élèves face à l’écriture. Par exemple, après avoir employé la méthode précédemment décrite, l’enseignant peut augmenter ses exigences ou ajouter des contraintes en s’assurant que la motivation de l’élève demeure stable :
1.
« Je prends la
moitié de ton texte sous dictée, tu écriras la suite tout seul ; après, je
corrigerai les fautes et dactylographierai ton texte pour qu’il soit
parfait ».
Ou
encore, lorsqu’un élève est bloqué face à une page blanche :
2.
« Dicte-moi la
prochaine phrase, après ça ira mieux, tu verras. »
Et si
les problèmes d’orthographe de votre élève le coupent dans son élan ou
suscitent des commentaires négatifs?
3.
« Allez, ton
prochain texte, tu me le dictes, c’est moi qui l’écrirai, sans faute! »[1]
Pour
résumer cette série d’idées sur les interventions en contexte d’écriture (phase
de rédaction dans un projet), soulignons que faire de la différenciation
pédagogique, c’est être capable de passer par-dessus nos exigences lorsque cela
s’avère nécessaire. Ajuster nos critères et donner la poussée qu’il faut à un
enfant. Cela ne nuira pas à son apprentissage. Au contraire, ces interventions
le garderont dans une zone de développement optimal et lui donneront
suffisamment de confiance en lui pour persévérer, sachant qu’il est à la
hauteur de la tâche.
Sur le site
Web La différenciation pédagogique[2], des interventions
importantes sont mentionnées concernant la différenciation dans les leçons et
devoirs et dans les activités quotidiennes. En effet, pour le premier point, les
élèves bénéficient d’une certaine adaptation individuelle dans leurs devoirs,
que ce soit pour que ceux-ci représentent un défi raisonnable pour eux ou pour
aller plus loin dans une compétence.
Pour ce qui est des activités quotidiennes, faire des activités interclasses en lecture ou dans d’autres manières est une excellente manière d’aller chercher un défi optimal pour chacun.
Pour ce qui est des activités quotidiennes, faire des activités interclasses en lecture ou dans d’autres manières est une excellente manière d’aller chercher un défi optimal pour chacun.
Répétition et délai de 5 secondes
Voici une stratégie concrète et intéressante que j'ai pu ajouter à ma «boîte à outils» personnelle lors de l'atelier afin d'avoir plus d'un tour dans mon sac pour intervenir adéquatement lorsqu'un élève adopte un comportement inapproprié.
«La répétition et le délai de cinq secondes» est une stratégie permettant d'intervenir auprès d'un élève qui ne veut pas suivre les directives demandées. Cette stratégie consiste à répéter une directive deux à trois fois et de l'entrecouper de délais de cinq secondes avant de la répéter.
«La répétition et le délai de cinq secondes» est une stratégie permettant d'intervenir auprès d'un élève qui ne veut pas suivre les directives demandées. Cette stratégie consiste à répéter une directive deux à trois fois et de l'entrecouper de délais de cinq secondes avant de la répéter.
Par exemple, si John ne veut pas travailler, lui dire : «Mets-toi au travail». Pendant un délai de 5 secondes, passer aux bureaux voisins sans rester à côté de l’élève et renforcer les bons comportements des autres (pour avoir une certaine influence sur John).
Revenir au bureau de John et s’il s’est mis au travail, renforcer son comportement en s’intéressant à lui. Sinon, recommencer la répétition et le délai. La troisième fois, si l’élève ne se met pas à la tâche, annoncer la conséquence pour lui donner le choix entre se mettre au travail ou subir la conséquence (selon un code de vie bien établi).
Revenir au bureau de John et s’il s’est mis au travail, renforcer son comportement en s’intéressant à lui. Sinon, recommencer la répétition et le délai. La troisième fois, si l’élève ne se met pas à la tâche, annoncer la conséquence pour lui donner le choix entre se mettre au travail ou subir la conséquence (selon un code de vie bien établi).
Le fait que l’enseignante laisse le temps et le choix à l’élève est une intervention pouvant favoriser l’obéissance.
vendredi 26 octobre 2012
L'intervention discrète
Pendant l’atelier en gestion de classe, nous avons abordé le sujet de l'intervention discrète. Je trouve que c'est une stratégie intéressante à partager, car en lien avec
la composante 6.4, ce type d'intervention permet d'interrompre un comportement dans certaines situations, et ce, plus efficacement qu'une intervention verbale selon le contexte.
En cherchant sur YouTube, j'ai trouvé cette vidéo qui provient du compte CyberProfs (CLIQUEZ ICI) qui propose plus de 80 vidéos en lien avec l'enseignement. D'autres vidéos concernant la gestion de classe sont disponibles!
L'intervention discrète est un moyen qui comprend plusieurs avantages. Elle permet de ne pas impliquer toute la classe pour une situation personnelle et de ne pas interrompre une activité. Elle évite de se donner en «spectacle» devant la classe et cela évite à l'élève de vivre des sentiments négatifs face à une intervention «publique» (ex. honte, humiliation). De plus, cela permet d'éviter l'épuisement de son autorité.
La parole vaut de l’argent, mais le silence vaut de l’or.
Mme Diane Lataille Démaré, professeure du cours Intervention pédagogique en salle de classe, nous parle des écarts de conduite et quelques stratégies efficaces, dont l'intervention discrète.
En cherchant sur YouTube, j'ai trouvé cette vidéo qui provient du compte CyberProfs (CLIQUEZ ICI) qui propose plus de 80 vidéos en lien avec l'enseignement. D'autres vidéos concernant la gestion de classe sont disponibles!
L'intervention discrète est un moyen qui comprend plusieurs avantages. Elle permet de ne pas impliquer toute la classe pour une situation personnelle et de ne pas interrompre une activité. Elle évite de se donner en «spectacle» devant la classe et cela évite à l'élève de vivre des sentiments négatifs face à une intervention «publique» (ex. honte, humiliation). De plus, cela permet d'éviter l'épuisement de son autorité.
La parole vaut de l’argent, mais le silence vaut de l’or.
Nous avons tendance à toujours parler et à
répéter lorsqu’il y a un comportement inapproprié, mais nous pourrions penser à parler moins et à mieux agir.
- Le silence permet d’intervenir, par exemple lorsqu’un élève parle à son voisin. Il s'agira alors d'arrêter de parler pour que l'élève réalise qu'il dérange la classe.
- Les déplacements dans la classe sont aussi une stratégie discrète pouvant être efficace. Par exemple, si un élève parle, s'approcher de lui diminue considérablement les probabilités qu'il continue de parler.
- Le langage non verbal peut également être utilisé. Il peut s'agir d'un regard ou encore un petit signe discret adressé à l'élève.
- Finalement, lorsqu'un élève adopte un comportement dérangeant, il est possible de simplement poser une main sur son épaule pour le ramener à l'ordre, comme le propose Mme Lataille Démaré.
jeudi 25 octobre 2012
Utiliser le renforcement comme intervention
Après avoir fait quelques recherches dans les notes du DVD fourni par M. Lalongé dans le cadre de mon cours en gestion de classe, j'ai contacté M. Lalongé pour qu'il m'autorise à partager ce répertoire d'idées de renforcement verbal. Après avoir eu son accord, j'ai créé ce fichier afin d'en faciliter la présentation. Pour visionner le dictionnaire, cliquez sur la fenêtre ou appuyer sur les flèches en bas à gauche.
Le renforcement est une intervention qui permet de prévenir certains comportements et même d’intervenir pour éliminer des comportements inappropriés. Il varie selon l’âge des élèves.
Chez les plus jeunes, les félicitations sont de mise et elles portent sur un certain type de comportement. Par exemple, si les élèves ont pour consigne de venir s’asseoir, mais que quelques-uns prennent plus de temps, il est possible de féliciter ceux qui respectent les consignes de façon à ce que les autres entendent et voient que les élèves qui respectent la directive ont l’attention. Dans plusieurs cas, ces élèves viendront s’asseoir à leur tour!
Éditorial
Bonjour
!
Je m’appelle
Anne-Marie Lussier et, dans le cadre du cours d’identité professionnelle II,
c’est la 7e compétence professionnelle que j’ai choisi de développer,
soit adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques
d’apprentissage des élèves. Plus précisément, j’ai cherché à améliorer la
composante « présenter aux élèves des situations d’apprentissage et
d’évaluation, des défis et des rôles, qui les font progresser dans leur
cheminement ». La raison pour laquelle cette composante était prioritaire
pour moi est que, durant mon stage II, j’ai parfois eu du mal à adapter mes
activités aux préalables des enfants et j’ai ordonné les contenus à enseigner
sans tenir compte de tous les paramètres.
mercredi 24 octobre 2012
Éditorial
Bonjour à tous!
Une
des facettes de mon identité professionnelle que j’ai décidé de
travailler est la compétence 7 et plus particulièrement la 7.4
(participer à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un plan
d’intervention adapté). En fait, je veux savoir comment cela se passe
dans la vie de tous les jours et pas seulement comment c’est supposé se
passer. Qui commence à parler? Quelle est l’ambiance? Quelles sont les
étapes?
Pour ce faire, je vais réaliser une entrevue avec un
ou deux spécialistes qui m’éclaireront et, afin de pratiquer les plans
d’interventions, je vais faire quelques études de cas et les faire
valider par ceux-ci.
Comme
produit final, avec le consentement des personnes ressources, je
déposerai un document vidéo afin de vous faire vivre cette entrevue et
je produirai un petit document contenant les points importants!
Au plaisir!
Sabrina
Comme produit final, avec le consentement des personnes ressources, je déposerai un document vidéo afin de vous faire vivre cette entrevue et je produirai un petit document contenant les points importants!
Au plaisir!
Traces de ma démarche...
25 octobre - Rédaction de mon éditorial : court texte me présentant et
introduisant mon travail à mes collègues.
- Publication de mon éditorial sur le blogue.
26 octobre - Recherche dans divers ouvrages sur la différenciation pédagogique. Collectes de
données et prise de notes.
27 octobre - Publication du résultat de ma première recherche sur le blogue.
28 octobre - Nouvelle recherche sur le sujet à l'étude.
- Rédaction d'un court article sur la différenciation dans l'évaluation.
- Publication d'un tableau récapitulatif sur la différenciation trouvé sur le site du
Ministère de l'Éducation.
30 octobre - Rencontre avec l'enseignante pour une première visite du blogue.
- Rencontre avec l'équipe pour faire le point et s'avancer un peu.
02 novembre - Recherche d'une SAE sur le site BIM-GRICS pour fin d'adaptation.
- Rédaction du profil classe auquel sera adaptée la SAE.
- Début de l'adaptation de la situation avec les données déjà colligées.
- Rédaction de questions, de pistes et d'idées pour la suite du travail.
05 novembre - Première rencontre avec la professionnelle (Mme Julie Brisson, enseignante de 1ère
et 2e année) qui évalura mon travail final et les idées émises dans celui-ci. Rendez-
vous pris pour lundi prochain.
- L'enseignante, qui enseigne dans un groupe multiniveau depuis plusieurs années, est
experte dans l'art de faire de la différenciation pédagogique. Elle m'a invité à passer
l'après-midi en classe afin de voir comment elle procède et prendre des trucs.
- Mme Brisson m'a invité à renouveller l'expérience, que j'ai trouvé très enrichissante,
dès lundi prochain. Je passerai donc la journée entière dans sa classe.
06 novembre - Rencontre d'équipe dans un local de la bibliothèque. Écoute des vidéos de Mathieu et
de Sabrina suivi de discussions et de réactions sur leurs travaux.
10 novembre - Rédaction de mon texte pour le dépliant des Caméléons.
- Soumission de mon texte aux autres Caméléons pour approbation.
12 novembre - Journée entière en classe multi-niveaux pour observer et prendre des notes.
- L'enseignante de 1ère et 2e année a lu la SAE de la revue BIM-GRICS que j'ai
adaptée à mon profil classe et l'a enrichie de ses commentaires.
19 novembre - Rédaction de mes interrogations par rapport aux classes multi-niveaux.
- Publication officielle de la SAE adaptée sur le blogue.
- Visite dans la classe multiâge de Julie Brisson pour observer et prendre des notes.
20 novembre - Publication de mes observations en classe multiâge.
23 novembre - Rencontre collective pour faire la promotion de notre travail d'équipe et inviter nos
collègues à visiter notre blogue.
Utiliser des directives de type alpha : une stratégie efficace
Avez-vous déjà entendu parler des loups «alpha»? Vous savez, ces loups
qui sont au sommet de la hiérarchie sociale d’une meute, tout juste en haut des
loups bêtas? C’est à eux que tous les autres loups doivent obéissance.
Bon… sans vouloir comparer la classe à une meute, vous avez sans doute
déjà eu vent, au cours de votre formation, des directives de type alpha ou bêta.
Si oui, cet article pourrait tout de même vous rafraîchir la mémoire. Si non,
laissez-moi vous introduire à cette notion très enrichissante pour un(e)
enseignant(e)!
Brièvement, la façon dont un(e) enseignant(e) formule ses directives
influencera le comportement des élèves. Parmi ces formulations possibles, il
est possible de distinguer deux types de directives : les consignes «alpha»
et les consignes «bêta».
Voici un tableau
comparatif qui permet de saisir la nature de ces types de directive.
Alpha
|
Bêta
|
Les directives sont…
·
courtes;
·
claires;
·
précises;
·
rationnelles;
·
directes.
|
Les directives sont…
· vagues ou multiples;
·
données
simultanément à l’élève.
|
Elles décrivent un comportement
que l’enseignant(e) souhaite que le ou les élèves adoptent.
|
Elles ne précisent pas le
comportement que l’on désire que l’élève adopte, ce qui est attendu de lui.
|
Les directives alphas ont
habituellement l’effet d’accroître ou de maintenir le degré d’obéissance et d’abaisser
le degré d’indiscipline.
|
Les directives «bêta» ont pour
effet d’abaisser le taux d’obéissance.
|
À privilégier.
|
À éviter.
|
Exemple : «Prends ton
crayon!»
|
Exemple : «Bon là, Michel,
cesse de déranger!»
|
Pour revenir à nos loups, disons que les directives de type alpha
dominent les directives de type bêta, et qu’elles favorisent l'obéissance chez
les élèves (pour plus de précisions, consultez mon article à propos de l'obéissance CLIQUEZ ICI). Elles sont plus efficaces et amènent moins de confusion. L’utilisation
de ce type de directives est une stratégie qui permet à la fois de prévenir les
comportements inappropriés (par exemple, lors des déplacements ou lors d’une
tâche), mais aussi d’intervenir efficacement pour interrompre ce comportement
(pour ramener le groupe ou un élève).
Pendant l’atelier «La gestion de classe : les pièges à éviter», nous avons fait un exercice pour mieux distinguer les directives de type alpha et bêta. J’ai pensé partager avec vous cet exercice, que j’ai adapté selon les échanges que nous avons eus lors de l’atelier. J’ai élaboré un diaporama à partir de l'atelier qui vous permettra de vous exercer.
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